Développement social
Un peu de théorie …
Le développement social concerne la capacité d’une personne à entrer en relation et à maintenir ces relations sociales de façon adéquate. L’enfant compétent socialement aura une plus grande facilité à coopérer, à gérer des conflits, à communiquer et à témoigner de l’empathie. C’est à travers le développement social, entre autres, que la personnalité de l’enfant se façonnera en fonction de diverses influences (les gens qui l’entourent, la culture). La socialisation de l’enfant est étroitement liée à son développement affectif. Les premières relations sociales que l’on observe chez le bébé sont les manifestations d’affection ou d’agressivité envers les autres (se caresser, s’embrasser, se mordre, etc.). Vers 18 mois, l’enfant devient conscient d’autrui, se décentre légèrement de lui. On l’observera jouer à côté d’un ami, mais non avec lui. C’est jusqu’à trois ans que les bases du développement social de l’enfant s’établissent, notamment par le renforcement de comportements positifs comme aider quelqu’un, consoler un ami, jouer délicatement avec un ami. C’est vers 3-4 ans que l’enfant commence à prendre plaisir à jouer avec l’autre. Il parvient mieux à attendre son tour, à partager. Il s’intéresse alors aux jeux interactifs régis par des règles simples. Vers 4-5 ans, l’enfant développe un attachement envers ses pairs. Il aime faire des jeux de rôles et commence à être en mesure d’expliquer aux autres les règles d’un jeu qu’il connaît. C’est à partir de ce moment qu’on doit l’initier aux jeux de coopération.
Comment stimuler son développement par le jeu?
Si l’on considère que le développement social est étroitement associé au développement affectif et cognitif, il faut savoir garder en tête les limites de la socialisation de l’enfant en fonction de son âge. Il faut lui proposer des défis adaptés à son niveau. Sachez qu’en tout temps, il faut multiplier les contextes de jeu en présence de pairs. Offrez-lui des opportunités de jeu symbolique en présence d’amis. Il apprendra à communiquer. Si la plupart des jeux obligent d’attendre son tour, entraînez-le très tôt à cette conscience de l’autre en limitant le nombre de jouets disponibles pour un groupe d’enfants (ex: une seule auto bleue, une seule peluche). On oblige ainsi le partage. Enfin, questionnez votre enfant sur les intérêts de ses amis (« Quel jeu, crois-tu, plaira le plus à Mélodie? »). Cela aura pour effet d’initier votre enfant à l’importance de répondre aux besoins des autres.
Pour en savoir plus
Déziel, L. (2011). L’enfant, l’adolescent et le sport de compétition, Éditions Chu Ste-Justine.
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